PARIS…DÉSIRÉE

MOZART A PARIS

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) / Joseph HAYDN (1732-1809)

CE CONCERT FAIT PARTIE DU WEEK-END PARIS – VIENNE
et ouvre droit à des places à des conditions particulières >>>voir

18h30 | CONCERT DU SOIR
« Mozart et Haydn à Paris » Deux géants dans la ville.

>EN QUELQUES MOTS

Au 18ème siècle, Paris était une destination incontournable pour qui voulait se faire connaître en tant que musicien. Mozart, enfant prodige de 7 ans, y avait été accueilli à bras ouverts en 1762. Quelques années plus tard, le voyage a été beaucoup plus difficile, et même douloureux, tant les milieux musicaux lui ont été difficiles d’accès. Il n’empêche que la France, et le goût français, lui ont inspiré parmi ses plus belles pages de musique , notamment le sublime et très célèbre concerto jeunehomme, du nom de la pianiste française dédicataire de l’œuvre, et ses deux symphonies concertantes: La première pour vents, à l’origine commandée, puis refusée par le directeur du concert spirituel, et, à son retour, celle
pour violon et alto, page particulièrement belle et originale d’un jeune Mozart déjà sûr de son talent.
Pour Haydn, la situation à Paris était bien plus facile. Pas besoin pour lui de se faire connaître, il était un véritable dieu vivant de la musique à l’époque, le comte d’Ogny lui a simplement commandé six symphonies pour l’orchestre de la loge olympique, dirigé par le chevalier de Saint Georges. Elles sont toutes particulièrement belles, vivantes, inventives, et régulièrement particulièrement concertantes.
Laissons le dernier mot à Stendhal, dans sa vie de Haydn: « Il commence par l’idée la plus insignifiante, mais peu à peu cette idée prend une physionomie, se renforce, croît, s’étend, et le nain devient géant à nos yeux étonnés. »

>PROGRAMME

Joseph Haydn
Symphonie parisienne n°83 en sol mineur  » la Poule« 
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto en mi bémol Majeur pour pianoforte et orchestre  » Jeunehomme « 
Wolfgang Amadeus Mozart
Symphonie concertante en si bémol Majeur K.364 pour violon, alto et orchestre

BIOGRAPHIE

Photos : N. Dal Maso et K. Beck

La Petite Symphonie est, comme son nom l’indique, un ensemble symphonique en petit effectif, orchestre de solistes spécialistes du jeu sur instruments anciens, très heureux de participer collectivement au travail de création et d’interprétation que permet cette formation. Avant tout, La Petite Symphonie est née d’une envie : transposer l’esprit de la musique de chambre à la pratique de l’orchestre.
A un par partie, sans chef d’orchestre, il suffit d’un premier geste de départ, puis toute la musique se déroule librement, mue par le regard et l’écoute. La sonorité de l’orchestre est aussi enrichie par la forte présence du pianoforte
comme instrument de continuo. Avec La Petite Symphonie, on revient donc à une pratique et une sonorité très habituelles à l’époque qui permettent, grâce à l’énergie commune et l’engagement de chacun, des interprétations puissantes et
vivantes, en gardant la souplesse que permet la musique de chambre.
La Petite Symphonie est organisée autour de Daniel Isoir, pianofortiste et pianiste, Marieke Bouche, premier violon et Diane Chmela, altiste, et une équipe de musiciens engagés et fidèles. Le répertoire est vaste: symphonies, concertos
et oeuvres de musique de chambre de Haydn, Mozart, Beethoven, Kraus, Beck, Wilhelm Friedmann ou Carl Philipp Emanuel Bach, entre autres. Le pianoforte ayant continué son évolution au 19ème siècle, sous l’influence de facteurs comme Graf et Walter, à Vienne, ou Pleyel et Érard en France, La Petite Symphonie n’hésite pas à élargir son répertoire adéquat grandes oeuvres de musique de chambre de la période romantique.

Photos : N. Dal Maso et K. Beck

Né de parents organistes, Daniel Isoir commence sa formation de musicien par de solides études de piano moderne, musique de chambre, harmonie et écriture, notamment au CRR de Boulogne Billancourt, à la School of Fine Arts à Banff au Canada, puis à la Hochschule de Hamburg. Il reçoit d’abord l’enseignement de Luisa Sorin, Gilles Bérard, Paul Badura-Skoda, puis, à Hambourg, du grand pianiste russe Evgeny Koroliov auprès duquel il passe quatre ans, et obtient un examen de concert avec la plus haute mention.
A l’issue de ses études, il commence une carrière de pianiste, en solo, en musique de chambre ou comme accompagnateur de Lieder, de chansons, et comme chef de chant.
Très tôt, il a pu s’initier au jeu sur les pianos anciens grâce à un pianoforte carré de Clementi qu’il avait aidé son père André Isoir à restaurer. Même si le piano moderne reste très présent dans son activité de musicien, sa passion pour les pianos historiques et leur facture l’amène à jouer toujours plus assidument sur des instruments classiques ou romantiques. Il crée en 2006, avec une petite équipe de musiciens passionnés, la Petite Symphonie, orchestre de chambre en formation réduite, qui lui permet d’expérimenter la pratique de l’orchestre dans un esprit de musique de chambre, à un seul instrumentiste par partie. Une partie importante de son activité de concertiste est maintenant consacrée à cet ensemble, avec de nombreux concerts au continuo, à la direction ou comme soliste dans des concertos de Mozart, Haydn et Beethoven.

Particulièrement engagé et passionné de musique de chambre, il est le partenaire régulier de nombreux artistes, comme la violoniste Stéphanie-Marie Degand ou les chanteurs Camille Poul et Arnaud Marzorati.
Avec la petite symphonie, il a enregistré plusieurs disques au pianoforte, notamment un disque très remarqué de concertos de Mozart pour le label agOgique et les deux quatuors avec pianoforte de Mozart pour le label Muso.
Son dernier disque, Triptyques, consacré à César Franck, enregistré sur un piano Erard de 1875, est sorti en avril de 2021 et a été très apprécié par la critique.

Site web >>>La Petite symphonie

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