PARIS…MOTS CROISÉS

LA COMÉDIE HUMAINE
Vision chantée d’Honoré de Balzac

Béranger, Nadaud, Brazier…

CE CONCERT FAIT PARTIE DU WEEK-END PARIS – GRENADE
et ouvre droit à des places à des conditions particulières >>>voir

17h30 | CONCERT EN SOIRÉE
La comédie humaine

>EN QUELQUES MOTS

Dans cette comédie en musique, Les Lunaisiens et la mezzo Lucile Richardot nous proposent de mettre en exergue les thématiques principales qui hantent l’esprit tout à la fois encyclopédique et analytique de l’écrivain. L’ascension sociale, le goût de l’argent, la corruption, l’amour et la trahison apparaissent dans plusieurs personnages de ses romans.
Tous ont leur double dans ce répertoire vocal des premières décennies du XIXe siècle. Ces archétypes qui font vivre les salons et les rues, le faste et l’obscur de l’Empire sous Napoléon, puis de la Restauration, sous Louis XVIII, puis sous Charles X, ces héroïnes et ces héros qui circonvolutionnent dans et autour d’un Paris historique si cher à Balzac, nous les retrouvons également dans les partitions des chansonniers célèbres au temps de la Récamier et de Chateaubriand. On aime la chanson dans ces salons littéraires. On se rencontre même dans des « caveaux chantants » pour interpréter les textes de Béranger, Désaugiers, Pierre Dupont ou Debraux. Balzac, dans son envie d’être éditeur, tentera de publier plusieurs recueils d’Emile Debraux et s’essaiera également à la confection d’une anthologie de « chansons populaires. »

>PROGRAMME

Marc-Antoine Désaugiers Tableaux de Paris
Pierre-Jean de Béranger Les quatre âges historiques
Émile Debraux Les relieurs
Pierre Dupont Le Livre
Nicolas Brazier Les Masques
Anonyme Chanson de Vidocq
Anonyme Le goût de Brillat Savarin
Anonyme Madame Barbe-Bleue
Pierre-Jean de Béranger L’Or
Gustave Nadaud Les deux notaires
Daniel-François Auber Amour et Folie
Marc-Antoine Désaugiers Cadet Buteux au Faubourg du Temple

BIOGRAPHIES

LUCILE RICHARDOT
Initiée aux Petits Chanteurs à la Croix de Lorraine d’Epinal, formée à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, puis au CRR de Paris en musique ancienne, elle fonde en 2012 son ensemble, Tictactus, avec deux amis théorbistes, Stéphanie Petibon et Olivier Labé.
Du médiéval au contemporain, du concert à la scène, elle chante régulièrement avec Correspondances (Sébastien Daucé), Pygmalion (Raphaël Pichon), les Arts Florissants (Paul Agnew) et s’est produite avec Gérard Lesne, Ophélie Gaillard et Pulcinella..
En 2018, elle fait ses débuts au Festival d’Aix comme Sorceress et Spirit dans Dido and Aeneas de Purcell, ainsi qu’au Carnegie Hall de New-York comme
« héroïne » berliozienne sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, après avoir abordé avec lui les trois opéras de Monteverdi en 2017 (en tant que Messagiera, Penelope, Arnalta) dans une inédite tournée européenne passée notamment par La Fenice de Venise.
Elle l’a retrouvé en 2019 pour les rôles de Junon et Ino dans la Semele de Haendel, l’occasion d’autres débuts, cette fois-ci à la Scala de Milan. Elle le retrouvera encore en 2023, en Cassandre, pour Les Troyens de Berlioz.
Son premier disque solo, Perpetual Night, paru en 2018 avec Correspondances chez Harmonia Mundi, a reçu une pluie de récompenses internationales, dont le Diapason d’Or de l’année en catégorie « baroque vocal », le Choc de l’année du magazine Classica, un Diamant d’Opéra Magazine, le Prix de la Critique allemande du disque 2018 ou encore le Prix « Caecilia » 2019 de l’Union de la Presse musicale belge. Une partie de ce programme a été portée à la scène par Samuel Achache, dans le spectacle « Songs ».

En 2019, elle élargit encore son répertoire à Das Lied von der Erde de Mahler dans sa version chambriste arrangée par le chef hollandais Reinbert de Leeuw, au Festival de Saintes avec Het Collectief, avant de l’enregistrer l’année suivante pour le label Alpha.

En cette année fatidique 2020, elle aurait dû embrasser le rôle d´Amastre dans le Serse de Haendel à l’Opéra de Rouen et au Théâtre des Champs-Elysées, découvrir le Messie de Haendel dans la version Mozart au Festival de Salzbourg dans la mise en scène de Bob Wilson et sous la direction de Marc Minkowski, s’envoler vers le Québec avec Les Violons du Roy de Jonathan Cohen pour l’Oratorio de Noël de Bach, faire ses débuts au Staatsoper de Berlin dans le rôle-titre de l’Orfeo de Graun avec l’Akademie für alte Musik, et aborder, au printemps suivant, le rôle-titre de la Circé de Desmarest au Boston Early Music Festival… heureusement reporté à 2023.
Ont été cependant sauvegardés plusieurs enregistrements dont un nouveau projet pour Harmonia Mundi, autour de Luciano Berio, avec la complicité des Cris de Paris de Geoffroy Jourdain, un Stabat Mater de Pergolesi avec l’Ensemble allemand Resonanz dirigé par Riccardo Minasi, et une première collaboration avec Julien Chauvin à la tête de son Concert de la Loge pour des airs de Vivaldi aux côtés de Philippe Jaroussky, Emöke Baráth et Emiliano Gonzalez-Toro.

2021 ouvre le bal de ses premières incarnations de Geneviève explorées à travers différentes productions de Pelléas et Mélisande de Debussy, encore à Rouen puis au TCE et avec Les Siècles de François-Xavier Roth, dans une mise en scène d’Eric Ruf à chaque fois. Ce sera au tour de Cornelia en 2022 dans le Giulio Cesare de Haendel dirigé par Philippe Jaroussky, avant d’aborder Britten (A Midsummer Night’s dream, Hippolyta) à Rouen, puis Poulenc (Les Mamelles de Tirésias) et Stravinsky (Le Rossignol) au TCE en 2023 entre deux récitals de mélodies et de lieder avec les pianistes Anne de Fornel et Adam Laloum, et entre deux nouvelles productions avec Correspondances, bien sûr ! Parmi les prochaines créations scéniques notamment, Cupid and Death de Locke aux Bouffes du Nord et au Théâtre de Caen, et David et Jonathas de Charpentier pour une prometteuse Pythonisse…

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