GODI FIORENZA
Fastes et festivités musicales à la cour des Médicis.
LA FENICE aVENIR
Jean TUBERY direction
samedi 31 août 2024 | Abbaye de Moyenmoutier | 20h30
CE CONCERT FAIT PARTIE DU PASS WEEK-END VENISE-FLORENCE
et ouvre droit à des places à des conditions particulières >>>voir
20h30 | CONCERT DU SOIR
« Godi Fiorenza» Fastes et festivités musicales à la cour des Médicis.
>EN QUELQUES MOTS
Vénitienne de naissance et de cœur, La Fenice n’en a pas moins croisé, tout au long de son chemin trentenaire, l’accent florentin de l’Aria di Firenze et du Grand-Duc de Toscane, illustre représentant des amoureux des arts que furent les Médicis.
Les grandes noces princières avaient en effet jalonné la vie artistique de la cour au tournant du siècle, avec celles de Ferdinand de Médicis & Christiane de Lorraine* (Florence, 1589), puis de Henry IV & Marie de Médicis (Florence 1600). La musique que l’on y entendit fut à l’image du faste que l’on se devait de publier bien au-delà des rives de l’Arno, à travers la Toscane, l’Italie et l’Europe entière…
Durant les années qui suivirent, les compositeurs présents et actifs à Florence ne pouvaient ignorer le formidable patrimoine artistique et musical qui les y avait précédés : il en fut ainsi pour Claudio Monteverdi, venu de Mantoue donner son Orfeo au Palazzo Medici (actuel Medici-Riccardi), pour Girolamo Frescobaldi quittant momentanément sa basilique Saint-Pierre de Rome afin de faire entendre et publier sa musique auprès de Ferdinando secondo, pour Giulio Caccini et sa fille Francesca, accompagnant leurs voix de leurs instruments auprès des cénacles florentins, remettant ainsi au goût du jour un stile nuovo qui allait faire florès à la naissance de l’opéra…
Dans la continuation d’une fructueuse collaboration avec le Festival des Abbayes de Lorraine, attaché à mettre en valeur et en lumière son formidable patrimoine historique, l’ensemble La Fenice aVenire se devait de rendre hommage à Christine de Lorraine et à l’éternelle cité de la Renaissance des arts, en chantant avec Dante, son prince des poètes – poètes des princes… Godi, Fiorenza !
* Nancy 1565 – Florence 1637 / Fille de Charles III de Lorraine et de Claude de France, petite-fille de Catherine de Médicis
>PROGRAMME
▪ Claudio Monteverdi (1567-1643)
Toccata, Ritornello, Moresca
▪ Girolamo Frescobaldi (1583-1643)
Degnati, O Gran Fernando
▪ Dante Alighieri (1265-1321)
Godi, Fiorenza !
▪ Emilio da Cavalieri (1550-1602)
Godi, turba mortale
▪ Cristoforo Malvezzi (1547-1599)
Sinfonia prima, Sinfonia seconda
▪ Antonio Brunelli (1577-1630)
Ballo per voci stromenti
▪ Francesca Caccini (1587-1640) :
O felice pastore, Chi nel fior di giovinezza
▪ Giovanni Battista Buonamente (1595-1642)
Sonata sopra il Ballo del Gran Duca
BIOGRAPHIE
Image captée concert Godi Fiorenza
Caroline Arnaud, soprano
Marie Théoleyre Soprano
Cyrille Lerouge Alto
Davy Cornillot Ténor
Renaud Delaigue Basse
Anaëlle Blanc-Verdin Violon
Keiko Gomi Violoncelle
Aurélie Serre Saqueboute
Jérémie Papasergio Basson
Gianluca Geremia Théorbe, guitare
Mathieu Valfré Orgue, clavecin
L’ensemble La Fenice symbole du rayonnement de la musique italienne dans l’Europe baroque, la Fenice fut le nom d’une œuvre due à Giovanni Martino Cesare, cornettiste et compositeur qui s’expatria au-delà des Alpes au début du XVIIe siècle.
Le phénix – en italien la fenice, est à l’origine cet oiseau fabuleux de la mythologie qui, après avoir vécu plusieurs siècles, se consume avant de renaître de ses cendres ; c’est aujourd’hui le nom emprunté par un groupe de musiciens réunis par le chef-cornettiste Jean Tubéry, animés du désir de faire revivre un répertoire en le révélant dans son extraordinaire vitalité, et de partager leur passion pour la fastueuse musique vénitienne de l’époque.
Le patrimoine musical de l’ensemble s’étend néanmoins à toute l’Europe, et sur plus de deux siècles de musique :
le cornet à bouquin fut en effet couramment adopté dès le début du XVIe siècle, et ce jusqu’à Johann Sebastian Bach, qui l’utilise dans plusieurs de ses cantates.
L’ensemble a remporté dès ses débuts deux premiers prix internationaux (Bruges et Malmö), et a joué depuis dans les plus grands festivals à travers l’Europe, les Amériques, le Japon et la Chine.
Ses enregistrements se sont vus régulièrement primés des plus hautes distinctions (Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, 5* Golberg, Classica, Palmarès de la Nouvelle Académie du disque).
Issus de l’Europe entière, les instrumentistes de la Fenice et leurs partenaires vocaux – les Favoriti de La Fenice – sont tous des solistes internationalement reconnus, qui collaborent également avec les meilleurs ensembles du moment, et enseignent dans les conservatoires nationaux en France et à l’étranger. Par le sérieux de son approche musicologique et la personnalité des musiciens qui la composent, La Fenice s’est imposée depuis comme un des ensembles incontournables dans l’interprétation du Seicento.
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